La bataille des Ardennes
Descriptif- Métal
- Cupronickel
- Qualité
- Neuve
- Diamètre
- 41 mm
- Poids
- 31 g
- Tranche
- Cannelée
- Livraison
- Sous capsule avec notice
Description
La bataille des Ardennes
Le 16 décembre 1944 est déclenchée l'offensive Herbstnebel (brouillard d'automne), dont un des principaux objectifs est la prise d'Anvers. Von Rundstedt, Model et Sepp Dietrich, s'ils conviennent de la nécessité de reprendre l’initiative, émettent néanmoins quelques réserves quant aux forces dont ils disposent pour la mise en œuvre d'une telle opération.
Trois armées sont engagées :
- la VIème armée blindée commandée par Sepp Dietrich devrait se placer en amont de Liège pour foncer sur Anvers,
- la Vème armée blindée du général von Manteuffel prendrait place de part et d'autre de Namur pour marcher sur Bruxelles,
- la VIIème armée du général Brandenberger couvrirait la manœuvre face au sud.
Coupées de leurs arrières, 37 divisions américaines - sur les 64 que commandait alors Eisenhower - risquaient ainsi la destruction.
Prévue initialement pour le 25 novembre, l’offensive est reportée au 16 décembre. À 5 h 30 du matin, 21 divisions allemandes se lancent à l'attaque des positions américaines sur un front de 130 km entre Monschau et Echternach. Les conditions météorologiques sont favorables dans la mesure où elles interdisent l'engagement de l’aviation américaine, mais elles rendent à la fois plus difficile la progression dans la neige et la boue.
A l'avant, les commandos d'Otto Skorzeny, de l'opération Griffon, doivent semer la pagaille dans les lignes américaines. Leur efficacité reste limitée. Les parachutistes de von der Heydt, lâchés dans de mauvaises conditions, ne peuvent infléchir sensiblement le sort des combats. Seuls quelques 300 appareils assumeront le soutien aérien de l’offensive. C’est bien peu face à l’armada alliée qui, avec le retour du beau temps, pourra profiter de son écrasante supériorité.
Le secteur américain concerné par l'offensive est confié au VIIIème corps du général Middleton. Les services de renseignements américains ont eu vent des concentrations allemandes durant les quelques jours qui ont précédé l'offensive, mais ils en ont sous-estimé la portée. Ils ne pensaient pas que la Wehrmacht fût encore capable d'une action d'envergure. Plus lucide, Patton ordonne à son état-major de prévoir une éventuelle réorientation vers le nord en cas de "coup dur" dans les Ardennes. La VIème armée blindée bouscule le Vème corps américain du général Gerow, qui parvient à maintenir ses positions, alors que le XIVème groupe de cavalerie est bel et bien enfoncé, ouvrant aux panzers la route de Stavelot. Les réserves américaines sont limitées et la météo du 16 au 23 décembre empêche toute intervention aérienne efficace.
Pourtant les unités américaines tiennent le terrain et font subir à l'adversaire des lourdes pertes. AStavelot, les combats sont rudes. Pendant ce temps, Eisenhower réunit à Verdun, le 19 décembre, les commandants des groupes d'armées Centre et Sud, ainsi que le commandant de la IIIème armée, le général Patton. Le IIIème et le XIIème corps d'armée de Patton se porteront au secours de la 101e division parachutiste de Mc Auliffe qui résiste à Bastogne aux assauts de l'ennemi. Le 26 décembre, la 4e D.B. américaine assure la liaison avec les défenseurs de Bastogne. La bataille des Ardennes est gagnée pour les Alliés.
Vos garanties & Avantages Collectionneur
- Livraison sous capsule avec notice
- Spécialiste de la numismatique depuis plus de 40 ans
- Une sélection rigoureuse par des experts confirmés
- Un service de qualité et personnalisé
- Satisfait ou Remboursé