Le Panthéon de Paris dorée
Descriptif- Métal
- Cupronickel doré à l’Or fin 24 carats
- Qualité
- Neuve
- Diamètre
- 41 mm
- Poids
- 31 g
- Tranche
- Cannelée
- Livraison
- Sous capsule
Description
Le Panthéon est situé dans le Ve arrondissement de Paris – quartier de l'université Paris Sorbonne, du lycée Henri IV et du quartier latin – il surplombe la montagne Sainte-Geneviève. Ce magnifique monument, de style néo-classique est né au XVIIIe siècle, à la demande de Louis XV. En 1744, le roi est gravement malade. Il fait alors le vœu qu'en cas de guérison, il fera édifier en lieu et place de l'ancienne abbaye de Sainte-Geneviève, alors en ruine, une nouvelle église. Rétabli, il tient parole et charge le marquis de Marigny, directeur général des bâtiments, de mener à bien le projet. La réalisation des plans est confiée à l'architecte Jacques-Germain Soufflot, qui s'est inspiré à la fois de l'art grec et du gothique, avec une forte dominante pour la Renaissance italienne. Les fondations sont creusées dès 1758 et Louis XV pose la première pierre le 6 septembre 1764. Mais des difficultés financières et la mort de Soufflot retardent la construction, qui ne sera achevée par ses associés qu'en 1790.
Une innovation architecturale
Cet imposant bâtiment en forme de croix grecque de 110 m de long et 84 m de large est décoré d'un portique aux colonnes corinthiennes. L'ensemble est couronné par un dôme de 83 m de haut, coiffé d'un lanterneau et d'une croix qui, particularité, reposent sur 3 coupoles emboîtées les unes dans les autres. Véritable prouesse architecturale, le dôme est en pierre et non pas en charpente, comme il était de tradition à l'époque. À l'intérieur, on peut voir une coupole à caissons, ouverte au centre par un oculus, ouverture ronde. Au centre du fronton triangulaire, où est inscrite la célèbre devise : "Aux grands Hommes la Patrie reconnaissante", figure la République donnant la Liberté et protégeant à sa gauche: les Sciences, incarnées par Bichat, Berthollet, Monge, Laplace; la Philosophie avec Voltaire et Rousseau; la Littérature par Fénelon, Corneille; les Arts par David; et à sa droite l'Histoire symbolisée par les grands personnages de l'État, tel Napoléon Bonaparte, qui n'est pas inhumé au Panthéon.
1764 : Construction du Panthéon
1790 : Achèvement des travaux
1791 : L'église devient temple de la République
1885 : Les funérailles de Victor Hugo officialisent son statut républicain
La révolution française change la fonction de l'édifice
En 1791, l'Assemblée Constituante décide d'affecter cette l'église, pas encore consacrée, en une nécropole aux grands hommes de la nation. L'Église catholique se fait temple républicain. Tous les attributs religieux sont alors retirés. "Que le temple de la religion devienne le temple de la patrie, que la tombe d'un grand homme devienne l'autel de la liberté". Quant à la décoration intérieure, parmi les oeuvres diverses, figure une fresque de Puvis de Chavanne: La jeunesse de Sainte-Geneviève, mais la plupart des peintures reflètent surtout le côté civique, l'identité nationale et le patriotisme attachés à la France. Sous le 1er Empire, le bâtiment est à la fois le lieu d'inhumation des grands hommes de la patrie et un lieu de culte où se déroulent les cérémonies religieuses liées aux commémorations impériales.
Un point important
"Aux grands Hommes, la Patrie reconnaissante" Le premier à y être inhumé est Mirabeau. Mais deux ans plus tard, lorsque l'on découvre que le député avait touché des subventions de la Cour, au début de la Révolution, son cercueil est discrètement retiré. C'est alors Marat, "l'Ami du Peuple" qui franchit la porte d'honneur. Sa dépouille sera également sortie, la Convention le jugeant indésirable, incarnant trop les heures sombres de la Terreur. Au cours des années, d'autres grands hommes vont entrer au Panthéon, pour y rester ceux-là jusqu'à ce jour, tels Voltaire et Rousseau –grands témoins du «Siècle des Lumières»– qui, pour l'anecdote, se trouvent inhumés face à face, alors qu'ils étaient les plus grands ennemis de leur vivant! C'est l'année 1885 qui marquera définitivement le statut laïque et républicain de ce monument du souvenir, lors des funérailles de Victor Hugo. Louis Braille, Pierre et Marie Curie, Léon Gambetta, Jean Moulin, Emile Zola, etc., figurent parmi les grandes figures qui reposent au Panthéon.
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