Description
Métal : Cupronickel
Diamètre : 41 mm
Poids : 31 g
Tranche : cannelée
Présentation : sous capsule avec une notice.
Prévisible pour l’Allemagne depuis la fin août, l’armistice est précipité par l’épuisement de l’allié austro-hongrois et les menaces d’éclatement qui pèsent sur l’empire des Habsbourg. Des négociations difficiles commencent entre le président américain Wilson et le chancelier allemand : Le premier s’en tient aux “quatorze points” définis pour servir de base à la paix; le second n’est pas prêt à déposer les armes à n’importe quel prix.
Il reste à mettre les Alliés d’accord sur les conditions de la paix. Les Français sont très attachés à neutraliser le potentiel militaire de l’Allemagne. Toute la fin du mois d’octobre est consacrée à concilier le point de vue des Français et celui des Alliés anglo-américains. Ces derniers ne souhaitent pas désarmer l’Allemagne; inquiets par la poussée bolchevique à l’est.
Le 5 novembre enfin, les points de vue étant devenus concordants, le gouvernement allemand prend connaissance d’un mémorandum qui énumère les exigences alliées. En le découvrant, les Allemands se sentent soulagés : les Alliés ont préféré ne rien fixer concernant l’Alsace-Lorraine ou les frontières avec la Pologne avant l’Armistice. Le gouvernement impérial – qui n’en a plus que pour 72 heures – constitue la commission d’Armistice chargée de conclure les pourparlers.
La commission est dirigée par le ministre d’État Erzberger. À Saint-Quentin, elle quitte ses automobiles pour prendre un train spécial qui la mène à Compiègne. Le lieu retenu est Rethondes, une clairière en forêt de Compiègne. Foch préside la délégation interalliée, ayant à ses cotés le général Weygand, son chef d’État-Major. Les Britanniques sont derrière l’amiral Wemyss, premier Lord de l’amirauté. Aux Allemands qui lui demandent d’emblée une suspension d’armes immédiate, Foch oppose un refus aussi ferme que théatral aux délégués allemands, que le délai pour l’acceptation des conditions d’armistice ne pourra excéder 72 heures. C’est le capitaine von Helldorff qui est chargé de les emporter au quartier général à Spa. Il n’y parvient que le 9 novembre, en fin d’après-midi. Les Alliés ont revu un peu à la baisse les conditions d’armistice. Des délais supplémentaires sont accordés pour l’évacuation des lignes de front. En revanche, tous les sous-marins devront être remis aux Alliés.
Quand von Helldorff atteint Spa, Guillaume II vient d’abdiquer. Le gouvernement provisoire mené par Ebert est décidé à signer au plus vite l’armistice. Le 10 novembre, à 22 heures 30, Erzberger reçoit une dépêche l’autorisant à conclure : elle est signée “Reichskanzler Schluss” (le chancelier du Reich).
La convention d’armistice est signée à 5 heures 10 du matin, le 11 novembre 1918 dans un wagon à Rethondes.
Le saviez-vous ?
Au matin du 11 novembre 1918, Georges Clemenceau, le “Tigre”, président du Conseil, annonce en personne la fin de la guerre devant une Chambre des députés qui lui fait un triomphe. Personnage très attachant, âgé de 76 ans, au cœur des années noires le “Père la Victoire” n’a jamais perdu espoir en déclarant : “[…] Un jour, de Paris au plus humble village, des rafales d’acclamations accueilleront nos étendards vainqueurs…”
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