Description
Métal : Cupronickel – impression colorisée sur l'avers
Diamètre : 41 mm
Poids : 31 g
Tranche : cannelée
Présentation : sous capsule
La bataille d’Austerlitz, aujourd’hui Slavkov, en République tchèque, surnommée la “ bataille des trois empereurs ” – François 1er d’Autriche, le tsar Alexandre et Napoléon 1er – se déroule le 2 décembre 1805 dans le sud de la Moravie, entre Brünn et Austerlitz. Elle va s’avérer comme la plus extraordinaire bataille de l’épopée napoléonienne. En un jour, avec sa Grande Armée, Napoléon défait les deux plus puissantes armées du moment. Outre l’importance stratégique, cette bataille, ainsi que la campagne qui l’a précédée, menant la Grande Armée, de Boulogne-sur-Mer jusqu’à Austerlitz, est considérée comme le chef-d’œuvre tactique de Napoléon Bonaparte. Deux siècles plus tard, elle est encore enseignée dans les écoles militaires du monde entier.
La quintessence du génie militaire
La veille de la bataille, Napoléon inspecte ses positions et installe son quartier général dans une grange, en arrière du camp français. À la nuit tombée, il parcourt les bivouacs et s’avance si près des lignes ennemies que des balles sifflent à ses oreilles. Les chasseurs de son escorte ont allumé des torches de paille pour l’éclairer. Allant de feu en feu, Napoléon explique à ses soldats son plan de bataille du lendemain, pour prévenir l’impact du mouvement tournant que vont opérer les Russes. Partout, les soldats l’acclament et soixante mille torches illuminent le camp français. Jamais une armée entière n’avait témoigné une telle admiration et un tel dévouement à l’égard de son général.
Un changement stratégique de dernière minute
Dans la nuit du 1er au 2 décembre 1805, Napoléon vient à peine de regagner son quartier général qu’il entend le piétinement des troupes ennemies descendant vers le sud ; mais beaucoup plus au sud que prévu. Il décide de modifier instantanément son plan : ce ne sera plus une prise en tenaille, mais un immense coup de faux.
Abandonnant à tort leur position avantageuse sur le plateau de Pratzen, les Austro-Russes se ruent sur Telnitz. Le maréchal français Davout soutient l’assaut pendant plus de trois heures, avec 10 000 hommes contre 35 000 Telnitz et Sokolnitz seront pris et repris trois fois. Au centre, les régiments de Soult escaladent le plateau de Pratzen. À 9 heures, l’infanterie française débouche sur le plateau. Comprenant leur erreur, les Russes engagent alors toutes leurs réserves pour reconquérir Pratzen. Mais les chasseurs et les grenadiers à cheval de la Garde, repoussent les Russes au-delà du village d’Austerlitz. Au nord, les cuirassiers disloquent la cavalerie autrichienne. Au moment même où les Autrichiens pensaient tenir la route de Vienne, le corps de Davout surgit devant eux, et l’armée française, descendant le plateau de Pratzen, les prend à revers. Les chariots s’embourbent, les hommes et chevaux se noient. À 4 heures, la “ bataille des trois empereurs ” est terminée !
Le saviez-vous ?
La bataille d’Austerlitz brise net la coalition. Le prince Jean de Liechtenstein demande de la part de l’empereur d’Autriche, un entretien avec Napoléon. Dès le 4 décembre, un armistice est signé. Le 15 décembre, le roi de Prusse accepte l’alliance française et reçoit le Hanovre, en échange de Neufchâtel, Clèves et Ansbach. Les Russes se retirent en Pologne. Quant à l’Autriche, elle signe le Traité de Presbourg qui met fin au Saint-Empire germanique. Durant Austerlitz, l’armée française va saisir plus de 150 canons, dont le bronze va servir à édifier la colonne Vendôme à Paris.
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