La Bataille de Marengo

Métal : Cupronickel – impression colorisée sur l'avers
Diamètre : 41 mm 
Poids : 31 g 
Tranche : cannelée 
Présentation : sous capsule

La Bataille de Marengo (14 juin 1800)

De retour d’Égypte en août 1799, Napoléon Bonaparte participe au coup d’État du 18 brumaire (9 novembre). Devenu Premier Consul, il cherche à clore la Révolution et tente d’établir une paix durable avec le reste de l’Europe. Mais il doit reprendre les armes et combattre la deuxième coalition, qui rassemble l’Angleterre, l’Autriche et la Russie. Le 2 juin 1800, Bonaparte parvient à entrer dans Milan et coupe ainsi les liaisons entre Vienne et l’armée autrichienne, qui assiège Gênes où Masséna est bloqué. Deux jours plus tard, Gênes capitule et Melas peut entreprendre sa remontée vers le nord avec 40 000 hommes. Le général autrichien décide alors d’affronter l’armée française dans la plaine du Pô. La bataille a lieu le 14 juin 1800 à Marengo, du nom d’un petit village situé à 70 km au nord de Gênes.

La bataille

Napoléon voulait attaquer le premier, avant que les Autrichiens aient pu rassembler leurs forces éparpillées. Mais le 14 juin 1800, à 8 heures, le canon tonne, réveillant les troupes françaises. Les soldats de Bonaparte sont surpris par une armée largement supérieure en nombre et en matériel. Contraints de se replier dans le  village de Marengo, dans le Piémont, les soldats français sont prêts à s’engager dans la bataille. Après des heures de combats acharnés, ce conflit semble sans issue pour les Français, Bonaparte a perdu la quasi-totalité de son artillerie, des centaines d’hommes tombent.

Le commandant en chef autrichien, pensant la victoire acquise, laisse le commandement à un second, et part annoncer la victoire à l’empereur d’Autriche. Les grenadiers autrichiens se mettent en colonnes et avancent lentement. Face à cette situation  menaçante, Napoléon appelle le général Desaix en renfort, mais doute qu’il puisse arriver à temps. Ses troupes sont au bord de la défaite, l’espoir de gagner la bataille s’envole, lorsque Desaix surgit avec ses deux divisions. Il bouscule les Autrichiens sur leur flanc mais périt au cours de la mêlée. Le général Kellerman venu lui aussi en renfort s’élance sur la rive gauche ennemie et la culbute. Sur le champ de bataille, la confusion est à son comble, la panique s’empare de la cavalerie autrichienne, qui entraîne dans sa fuite le reste de l’armée. Les Autrichiens reculent, vers 22 heures ils se sont repliés derrière la Bormida. La situation vient de se renverser et la France sort victorieuse. 

Le lendemain, à Alexandrie, le général Melas, vaincu, signe un armistice avec le Premier Consul. Bonaparte qui se rend compte que l’ennemi est vaincu mais pas anéanti, accorde au général autrichien les honneurs de la guerre et le laisse se retirer vers le Mincio. Mais il a atteint l’objectif de sa campagne et quelques jours plus tard, il récupère Gênes.

Le saviez-vous ?

Le parc du château de Malmaison jouit d’une réputation due à son style paysager mais aussi à son histoire. Véritable “royaume ” de Joséphine de Beauharnais, il couvre alors 726 ha, dont il ne reste aujourd’hui que 5 ha, connu pour la variété de ses végétaux. Le 14 juin 1800, Napoléon Bonaparte bat les Autrichiens à Marengo, Joséphine, restée à Malmaison, plante un cèdre en apprenant la nouvelle, commémorant ainsi la première victoire de Napoléon en tant que Premier Consul.