Description
Métal : Cupronickel
Diamètre : 41 mm
Poids : 31 g
Tranche : cannelée
Présentation : sous boîte
Le système stratégique et l’utilisation des tranchées est indissociable de l’histoire de la Première Guerre mondiale. Cependant, en 1914 le creusement de couloirs protégés n’était pas une technique nouvelle. Durant les guerres de sièges, dès le XVIIe siècle et plus tard, au Transvaal, en Manchourie et dans les Balkans en 1912, les états-majors avaient constaté l’efficacité de ce type d’installation défensive. Mais c’était sans compter sur l’évolution des armes en ce début du XXème siècle, en particulier l’artillerie lourde. Après l’échec du plan militaire Schlieffen, les offensives successives ont épuisé les infanteries française et allemande. Un front continu a été installé, des rives de l’Yser à la frontière suisse, sept cents kilomètres d’une ligne de tranchées ininterrompue. La guerre, que l’on espérait terminer fin 1914, s’enlise dans la boue et le froid pour quatre longues et douloureuses années.
Pour la France, c’est le général Gallieni, gouverneur militaire de Paris, qui est le premier à ordonner le creusement de tranchées, qui doivent appuyer la défense de la capitale. On le sait peu, les Parisiens furent les premiers à creuser la terre, mais les soldats allemands de von Kluck et de von Bülow vont devoir en faire autant pour stopper sur l’Aisne la contre-offensive française, qui succède à la victoire de la Marne. L’aile gauche de l’armée française et l’aile droite allemande cherchent vainement à se déborder mutuellement et s’enlisent dans un conflit sans fin. La guerre de position se substitue à la guerre de mouvement et les stratèges recherchent avant tout la “percée” ou la “rupture”.
Pour le soldat, la vie dans les tranchées est un véritable enfer. Le “Poilu” doit affronter le danger permanent, la pluie, le froid, les rats,… et l’absence totale d’hygiène. Les tranchées allemandes sont profondes et bien équipées; côté français, selon le vœu du commandement, elles sont volontairement sommaires pour ne pas altérer l’esprit offensif des soldats. Ces infrastructures sinueuses ont une profondeur de 2 à 3 mètres et des largeurs variables. Elles sont renforcées avec des pierres, des clayonnages de bois et sont parfois partiellement bétonnées, pour éviter les effondrements, lors des explosions d’obus. À quelques mètres du bord, elles sont protégées par des fils de fer barbelés. Au-delà c’est le “no man’s land”, cette aire improbable qui n’appartient à personne. Lors des batailles de la Marne, de la Somme, du Chemin des Dames…, et naturellement de Verdun, les tranchées vont être les lieux stratégiques des combats les plus virulents et tragiques de la Grande Guerre. Grenades, obus, mortiers, mines, torpilles,… vont occasionner dans les deux camps des centaines de milliers de victimes. Elles sont aujourd’hui des lieux de souvenir et de mémoire.
Le saviez-vous ?
À la terrible armada de l’artillerie lourde, engendrée par la Première Guerre mondiale, les fléaux meurtriers des obus, grenades, torpilles,… dans les tranchées, vont être soutenus par une nouvelle arme industrielle redoutable. En avril 1915, à Ypres, les vents favorables à l’ennemi sont porteurs de vapeurs de gaz chlorhydrique et de gaz moutarde, qui percent le front allié sur de nombreux kilomètres. Le Haut état-major allemand invente “La guerre chimique”.
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