Description
Métal : Cupronickel
Diamètre : 41 mm
Poids : 31 g
Tranche : cannelée
Présentation : sous capsule
En ce début du XXème siècle, à l’heure du premier conflit mondial de l’histoire, où la révolution industrielle est à son apogée, une nouvelle arme apparaît : l’avion. L’effort de guerre va rapidement et considérablement développer ses performances techniques, mécaniques et militaires. Les premiers modèles sont passés d’une simple force de reconnaissance aérienne à de redoutables avions de guerre, chasseurs, bombardiers,...
Les appareils français sont principalement des Spad, Nieuport, Morane-Saulnier,… qui furent un renfort notable, lors de la bataille de Verdun. Pour les Anglais, c’est le Sopwith Camel. Côté allemand, ce sont les Fokker – d’origine néerlandaise – et les “Albatros”. Avec ses machines, les “As” de légende, dans des conditions de sécurité on ne peut plus précaires, en plein cœur des combats, vont écrire les plus belles pages de l’histoire de l’aviation. Roland Garros, Georges Guynemer, Charles Nungesser, René Fonck,… vont participer à la fabuleuse conquête du ciel, mais surtout à la Victoire, avec des appareils de plus en plus performants. Les “Coucous” pittoresques des premiers balbutiements de l’aviation vont peu à peu faire place à de redoutables machines de guerre, de plus en plus efficaces et précises, dans leurs commandes et la trajectoire de leurs tirs de mitraillettes et d’obus en tous genres.
En ce qui concerne l’Allemagne, c’est Manfred von Richthofen, dit le “Baron rouge”, qui se distingue avec 80 victoires. Un point d’orgue technique va considérablement améliorer les performances des avions de guerre. Elle fut élaborée en premier par Roland Garros sur un Morane-Saulnier. Le principe, très astucieux, était une mitrailleuse frontale synchronisée, qui permettait de tirer à travers les pales de l’hélice. Ce procédé révolutionnaire sera repris et amélioré par l’industriel néerlandais Fokker, qui équipe l’aviation allemande, et par toutes les forces aériennes belligérantes.
Parmi les As français légendaires de l’aviation, il en est un qui occupe une place particulière dans l’Histoire, c’est Georges Guynemer (1894-1917). Sa mémoire est indissociable de la fabuleuse épopée de la conquête du ciel. Par son courage, sa détermination et son génie, ce pilote hors pair va contribuer à l’évolution et la modernisation des avions de guerre. Son célèbre SPAD et ses successeurs vont s’avérer comme une redoutable arme sur les champs de bataille, pendant la Première Guerre mondiale, dont il fut un héros emblématique. Georges Guynemer rejoint l’escadrille MS.3 en 1915 où un “Morane-Saulnier” baptisé le “Vieux Charles” lui est attribué. Il conservera ce nom et le donnera à tous ses autres avions, notamment son célèbre avion fétiche le SPAD de l’escadrille des Cigognes. Dès le 19 juillet 1915, il abat son premier avion ennemi. Bien que blessé en 1916 devant Verdun, il prend part à la bataille de la Somme. Il enchaîne ensuite une série de victoires considérables. Pour ses faits d’armes, il reçoit la médaille militaire et la croix de Chevalier de la Légion d’honneur.
Le saviez-vous ?
Lors des différentes batailles de la Première Guerre mondiale, “l’As des As” Georges Guynemer, abat pas moins de 54 avions allemands. Mais le 11 septembre 1917, le prodigieux pilote ne rentre pas de sa mission. Ni l’épave, ni le corps de l’aviateur ne seront retrouvés. Dans les écoles, les enfants diront “qu’il avait volé si haut, qu’il ne pu redescendre…” Il n’avait que 22 ans ! Sa devise était “Faire Face”, elle fut adoptée, en hommage à sa mémoire, par la prestigieuse École de l’Air.
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