Description
Métal : Cupronickel
Diamètre : 41 mm
Poids : 31g
Tranche : cannelée
Présentation : sous capsule
Marguerite de Valois, dite la Reine Margot, figure parmi les souveraines les plus romanesques de l’histoire de France. Elle est célèbre pour son éclatante beauté, sa vie sentimentale très mouvementée, ses tenues au luxe excentrique, ses fêtes galantes qui étonnent tous les princes de son époque… Mais aussi pour son amour des arts et des lettres. Sa vie est d’une telle richesse, qu’elle écrit ses Mémoires qui vont inspirer le grand Alexandre Dumas.
Marguerite de Valois naît au château de Saint- Germain-en-Laye le 14 mai 1553. Elle est le septième enfant d’Henri II et de Catherine de Médicis. Trois de ses frères sont devenus rois de France : François II, Charles IX et Henri III. Marguerite de Valois entretient avec sa mère des rapports distants. Catherine de Médicis souhaite l’union de sa fille – qui est catholique – avec le jeune chef du parti protestant : Henri de Navarre, héritier présomptif de la couronne. Cette union a pour but la réconciliation entre les deux religions. Sans attendre la dispense pontificale requise, le mariage est célébré le 18 août 1572 à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le couple part ensuite au château de Nérac en Lot-et- Garonne. Mais la trêve entre catholiques et protestants est de courte durée. Le 24 août, éclate la Saint-Barthélemy. Les protestants sont massacrés par centaines, pour certains jusqu’à l’intérieur du Louvre, alors que Henri de Navarre doit se convertir au catholicisme. À la mort de Charles IX en 1574, c’est le frère de Marguerite de Valois : Henri III qui monte sur le trône. Henri de Navarre, associé à François d’Alençon, entre en insurrection contre Henri III. La jeune femme refuse de prendre parti lors de cette nouvelle guerre civile et part pour les Pays-Bas.
Sa mission : à chaque étape de son voyage, elle s’entretient, à l’occasion de fêtes fastueuses, avec des gentilshommes hostiles à l’Espagne et, leur vantant les mérites de son frère, tente de les persuader de l’intérêt qu’ils auraient à se rallier à lui. Au bout de deux mois, après avoir rendu compte de sa mission à son frère, Marguerite revient à la Cour de France, où l’atmosphère est toujours aussi tendue. Les combats se multiplient entre les mignons d’Henri III et les partisans d’Alençon. Là encore, elle refuse de prendre parti et choisit de mener une vie galante auprès de nombreux amants qui vont participer à sa légende et côtoie les milieux lettrés, dont Montaigne et Agrippa d’Aubigné font partie. En 1583, l’accusant d’intrigues, le roi chasse sa soeur de la Cour. De plus, Henri de Navarre refuse de revoir sa femme. Alors elle s’installe à Agen, puis en Auvergne où elle mène un combat auprès de la Ligue, un courant catholique virulent, opposé à la Couronne de France en place. Elle est alors faite prisonnière au château d’Usson, où elle va commencer à rédiger ses “Mémoires”.
De retour à Paris, en 1593, Marguerite renoue avec son mari devenu roi à la mort d’Henri III en 1589. Pour consolider son pouvoir, il souhaite se remarier, car Marguerite de Valois ne lui a pas donné d’héritier. Les arguments ne manquent pas pour annuler le mariage : consanguinité, stérilité… Elle conserve néanmoins son titre de reine. Henri IV veut épouser sa maîtresse Gabrielle d’Estrées, mère de son fils César, mais cette dernière meurt soudainement dans des conditions mystérieuses. C’est Marie de Médicis qu’Henri IV épouse finalement. Marguerite s’installe à Paris en 1605, où elle fait construire un vaste hôtel particulier sur la rive gauche de la Seine, face au Louvre. Là, elle va s’adonner à son amour pour la littérature, et donne des réceptions fastueuses, notamment des ballets. Marguerite perpétue ainsi le souvenir de la cour des Valois, avant de s’éteindre le 27 mars 1615.
Le saviez-vous ?
Célèbre pour son éblouissante beauté, Marguerite de Valois aimait à collectionner les amants. Lorsque ceux-ci venaient à trépasser, elle avait pour habitude de conserver en souvenir l’une des parties de leur corps. Ainsi pour l’un d’eux elle fit embaumer sa tête. Plus tard, elle porta un grand vertugadin, robe bouffante garnie de poches, dont chacune contenait dans une boîte précieuse le coeur d’un favori disparu. Reine atypique de l’Histoire de France, sa vie tumultueuse inspira Shakespeare pour sa pièce “Peines d’amour perdues” et elle deviendra un véritable mythe s o u s l a plume d’Alexandre Dumas.
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