Clovis  (465-511)
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Clovis (465-511)

Descriptif
1550684
18€80

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Description

Métal : Cupronickel
Diamètre : 41 mm
Poids : 31g
Tranche : cannelée
Présentation : sous capsule

Les historiens ont des avis partagés sur la date, voire la réalité, d'épisodes de la vie de Clovis qui occupaient jadis les premières pages de nos manuels scolaires. Le vase de Soissons, son baptême, sa nomination au consulat par l'empereur Anastase, etc., ne seraient-ils que de belles fictions d'une légende de sang et d'or. Ils résument parfaitement la politique menée par Clovis et ses conséquences pour l'histoire de France.

Clovis succède en 481 à son père Childéric Ier, chef d'un petit groupe de Francs de la région de Tournai. Clovis n'aura de cesse, sa vie durant, de réunir l'ensemble des Francs sous son autorité et de réunifier ainsi le pays gallo-romain. Il s'attaque tout d'abord au chef romain Syagrius. Celui-ci incarne ce qui reste de la puissance romaine en Gaule. Clovis le bat en 486 à Soissons. C'est à l'issue de ce combat qu'aurait eu lieu le célèbre épisode du “Vase de Soissons”, (voir encadré au verso). Quant à Syagrius, il trouva refuge dans un premier temps auprès du roi wisigoth Alaric à Toulouse. Clovis exigera de ce dernier la livraison du vaincu : “Dès que Clovis l'eut reçu, écrit Grégoire de Tours, il ordonna qu'on le mît sous bonne garde et, après avoir pris possession de son royaume, il donna l'ordre de l'égorger secrètement.”
Clovis va combattre ensuite les peuples barbares de la Gaule. Ses plus puissants rivaux sont les Alamans. Regroupant différents peuples germaniques, ils font peser une lourde menace sur la Gaule depuis le IIIe siècle. Ils sont parvenus, vers 440, à franchir le Rhin. En remportant la victoire de Tolbiac (en 496), Clovis s'assure la suprématie sur tout le nord de la Gaule. Sous l'influence de sa femme Clotilde, princesse Burgonde et catholique, Clovis se convertit au catholicisme. La légende veut que Clovis refusait obstinément de céder aux prières de sa femme. Mais c'est à la bataille contre les Alamans, alors qu'il craignait un désastre, que Clovis aurait fait le voeu d'adopter la foi des Chrétiens si leur Dieu lui donnait la victoire. Son baptême, ainsi que celui de  3000 hommes de son armée, sont célébrés le 25 décembre 496, à Reims, par l'évêque Rémi.
Clovis devient ainsi le premier souverain catholique d'Europe. Il peut compter  dorénavant sur l'appui du puissant clergé gallo-romain pour poursuivre sa conquête de la Gaule. Il devient le champion de l'orthodoxie contre les peuples barbares, et rallie la population gallo-romaine. Il ne lui reste plus qu'à soumettre ses derniers ennemis, les rois barbares coalisés. En 507 il bat le roi des Wisigoths Alaric II à Vouillé et conquiert ainsi l'Aquitaine. Quelques mois plus tard, il reçoit la visite de l'empereur de Byzance, qui constitue une reconnaissance éclatante de son royaume. Clovis installe sa nouvelle capitale à Paris et devient le seul roi des Francs. Sa dernière grande action est la réunion à Orléans, en 511, d'un concile qui réorganise l'Église des Gaules et qui marque véritablement l'alliance du trône et de l'autel. Quand Clovis meurt, les Francs sont les maîtres de la Gaule, à l'exception de la Bourgogne. Ses quatre fils : Thierry, Clodomir, Childebert et Clotaire se partageront son royaume. Le sarcophage du défunt roi est placé, selon son désir, dans la basilique des Saints- Apôtres qu'il a fait construire à Paris (plus tard église Sainte-Geneviève). Transféré pendant la Révolution, il repose maintenant à la Basilique Saint-Denis

Vers 465 : naissance de Clovis à Tournai
481 : Clovis devient roi des Francs Saliens
496 : baptême de Clovis à Reims
511 : mort de Clovis à Paris

Le saviez-vous ?
Au lendemain de la Victoire sur Syagrius, tout le butin pillé par les troupes de Clovis, notamment dans les églises, avait été réuni à Soissons. Un évêque fit demander à Clovis la permission de récupérer un vase précieux. Avant le partage, le roi demanda que ce vase lui fît attribué en plus de sa part. Mais un homme brisa le vase d'un coup de hache, rappelant à Clovis l'égalité des Francs. Le roi remit le vase brisé à l'évêque. L'année suivante, lors de l'inspection le roi reprocha au briseur de vase la mauvaise tenue de ses armes et jeta sa hache à terre. Comme l'homme se baissait pour la ramasser, le roi lui fendit la tête en disant : « Ainsi as-tu fait du vase de Soissons ».

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