Description
Métal : Cupronickel
Diamètre : 41 mm
Poids : 31g
Tranche : cannelée
Présentation : sous capsule
De retour d’Égypte en août 1799, Napoléon Bonaparte participe au coup d’État du 18 brumaire (9 novembre). Devenu Premier Consul, il cherche à clore la Révolution et tente d’établir une paix durable avec le reste de l’Europe. Mais il doit reprendre les armes et combattre la deuxième coalition, qui rassemble l’Angleterre, l’Autriche et la Russie. Le 2 juin 1800, Bonaparte parvient à entrer dans Milan et coupe ainsi les liaisons entre Vienne et l’armée autrichienne de Melas, qui assiège Gênes où Masséna est bloqué. Deux jours plus tard, Gênes capitule et Melas peut entreprendre sa remontée vers le nord avec 40 000 hommes. Le général autrichien décide alors d’affronter l’armée française près de la forteresse d’Alexandrie, dans la plaine du Pô. La bataille décisive a lieu le 25 Prairial an VIII (14 juin 1800) à Marengo, du nom d’un petit village, Spinetta Marengo, situé à 70 km au nord de Gênes.
La bataille
Napoléon voulait attaquer le premier, avant que les Autrichiens aient pu rassembler leurs forces éparpillées. Mais le 14 juin 1800, à 8 heures, le canon tonne, réveillant les troupes françaises. Les soldats de Bonaparte sont surpris par une armée largement supérieure en nombre et en matériel (40 000 hommes et 100 canons face à 20 000 hommes et 20 canons). Contraints de se replier dans le village de Marengo, dans le Piémont, les soldats français sont prêts à s’engager dans la bataille. Après des heures de combats acharnés, ce conflit semble sans issue pour les Français, Bonaparte a perdu la quasi-totalité de son artillerie, des centaines d’hommes tombent. Le commandant en chef autrichien, Melas, pensant la victoire acquise, laisse le commandement à l’un de ses seconds, et part aussitôt annoncer la victoire à l’empereur d’Autriche. Les grenadiers autrichiensse mettent en colonnes et avancent lentement, musique en tête. Face à cette situation menaçante, Napoléon appelle le général Desaix en renfort, mais doute qu’il puisse arriver à temps. Ses troupes sont au bord de la défaite, l’espoir de gagner la bataille s’envole, lorsque Desaix en se guidant au son du canon, surgit avec ses deux divisions. Il bouscule les Autrichiens sur leur flanc, mais périt d’une balle en plein coeur au cours de la mêlée. Le général Kellerman venu lui aussi en renfort s’élance avec une audace inouïe sur la rive gauche ennemie et la culbute. Sur le champ de bataille, la confusion est au comble, la panique s’empare de la cavalerie autrichienne, qui entraîne dans sa fuite le reste de l’armée. Les Autrichiens reculent, vers 22 heures ils se sont repliés derrière la Bormida. La situation vient de se renverser et la France sort victorieuse de la Bataille.
Le lendemain, à Alexandrie, le général Melas, vaincu, signe un armistice avec le Premier Consul. Bonaparte qui se rend compte que l’ennemi est vaincu mais pas anéanti, accorde au général autrichien les honneurs de la guerre et le laisse se retirer vers le Mincio. Mais il a atteint l’objectif de sa campagne et quelques jours plus tard, il récupère Gênes.
La bataille de Marengo, brille désormais avec éclat dans l’épopée napoléonienne.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Le cèdre de Marengo
Le parc du château de Malmaison jouit d’une réputation due à son style paysager mais aussi à son histoire. Véritable « royaume » de Joséphine de Beauharnais, il couvre alors 726 ha, dont il ne reste aujourd’hui que 5 ha, connu pour la variété de ses végétaux. Le 14 juin 1800, Napoléon Bonaparte bat les Autrichiens à Marengo, dans le Piémont italien, Joséphine, restée à Malmaison, plante un cèdre en apprenant la nouvelle, commémorant ainsi, par ce geste symbolique, la première victoire de Napoléon en tant que Premier Consul.
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