Description
Métal : Cupronickel
Diamètre : 41 mm
Poids : 31g
Tranche : cannelée
Présentation : sous capsule
La désastreuse retraite de Russie donne l’occasion à la Grande-Bretagne, la Prusse, la Russie, l’Autriche et la Suède de former une sixième coalition contre l’Empereur Napoléon. Ce dernier lève une nouvelle armée, remporte encore des victoires, mais en 1813 après la célèbre défaite de Leipzig (« la bataille des nations ») lors de la campagne d’Allemagne, la Grande Armée n’est plus que l’ombre d’elle-même. La France est envahie par trois armées convergentes. Tout son génie et la vaillance de ses « Marie-Louise » ne peuvent retourner la situation : Napoléon doit affronter un ennemi supérieur en nombre et en matériel, et l’obstacle le plus redoutable se dresse dans les rangs français (défection de Murat, trahison des vieux campagnons…). À la fin du mois de mars 1814, Paris est menacé. Un mois plus tard, Napoléon fait ses adieux à sa Garde impériale…
La campagne de France
Février 1814, la campagne de France tourne mal. Napoléon tente d’arrêter l’invasion de la France et de conserver ainsi son trône. Mais l’Empereur constate : « On ne m’obéit plus ! On ne me craint plus ! Il faudrait que je fusse partout à la fois ! ». Le Tsar et le Roi de Prusse entrent dans Paris le 31 mars 1814. Aux termes des capitulations, la ville est épargnée et le pillage interdit. Pourtant, Napoléon n’est pas résigné. Il s’obstine dans la guerre, convaincu qu’il ne peut obtenir de paix satisfaisante qu’une fois victorieux. Les troupes qui lui ont fait défaut quelques jours plus tôt sont arrivées, et il projette alors de marcher sur Paris et de jouer le « tout pour le tout ». Mais le 2 avril 1814, Talleyrand (homme politique et diplomate français) fait voter la déchéance de l’Empereur et restaurer la monarchie. Les maréchaux, eux, refusent de tenter un dernier assaut. Les sénateurs appellent Louis XVIII à régner. Le 6 avril, Napoléon accepte d’abdiquer et de bénéficier de la souveraineté de l’île d’Elbe. Napoléon rédige son acte d’abdication en faveur de son fils et murmure à ses maréchaux : « et pourtant, pourtant, nous les battrions si nous le voulions ! ».
Les adieux de Napoléon à la Garde impériale
Le 20 avril 1814, dans la cour du Cheval blanc du château de Fontainebleau, l’Empereur remercie ses derniers fidèles, ceux qui ne se sont pas ralliés au nouveau monarque. Au pied de l’escalier en forme de fer à cheval, il fait ses adieux à la Garde impériale. Après avoir harangué ses troupes une dernière fois, et embrassé le drapeau du premier régiment de grenadiers de la Garde, le général Petit, commandant des troupes, se précipite pour l’embrasser.
Un mois plus tard, Napoléon s’exile sur l’île d’Elbe, en Méditerranée.
LE SAVIEZ-VOUS ?
C’est le peintre Horace Vernet (1789- 1863) qui immortalisa cette scène, avec son célèbre tableau « Les adieux de Fontainebleau » qui peut être aujourd’hui admiré au musée de Malmaison. Lors de l’Exposition universelle de Paris en 1855, les oeuvres de Vernet occupèrent, comme celle du peintre Ingres une salle entière et il reçut la médaille d’honneur… ce qui le plaça en tête des artistes de son époque !
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