Description
Métal : Cupronickel
Diamètre : 41 mm
Poids : 31 g
Tranche : cannelée
Présentation : sous capsule
Le 20 avril 1792, l'Assemblée législative, à la demande du roi Louis XVI, déclare la guerre à François 1er d'Autriche. Le 12 août, au lever du soleil, l'armée prussienne, constituée de 150 000 hommes, sous le commandement du duc de Brunswick, prend place sur toute la ligne des frontières de la France, entre Dunkerque et la Suisse, avant de pénétrer sur le territoire français. La perspective d'une bataille semble irréversible…
Valmy: une victoire nationale et révolutionnaire
La bataille a lieu le 20 septembre, sur la butte de Valmy, petite commune de la Marne. Les forces françaises, comptant 24 000 hommes, commandés par Dumouriez et Kellermann, se retrouvent face à 100 000 Prussiens. Mais les deux commandants français disposent, comme artillerie, des fameux canons de Gribeauval de la monarchie, qui vont se montrer largement supérieurs aux bouches à feu ennemies. Les Prussiens débutent la canonnade et prennent l'avantage sur les Français, lorsque leurs obus tombent sur deux caissons de munitions, créant un mouvement de panique et occasionnant des morts et blessés. Kellermann soutient l'offensive et reprend la première position. Le duc de Brunswick voyant que le feu de son artillerie ne réussit pas à ébranler les troupes françaises essaie une attaque en force. Il forme trois colonnes d'attaque soutenues par la cavalerie. Quant à Kellermann, il ordonne à son armée d'avancer en colonnes par bataillon. Quand elles sont formées, il leur lance cette harangue : “Camarades, voilà le moment de la victoire ; laissons avancer l'ennemi sans tirer un seul coup de fusil, et chargeons-le à la baïonnette.” L'armée répond par un cri unanime : “Vive la nation !” Ces mouvements d'enthousiasme étonnent les Prussiens ! Leurs colonnes s'arrêtent. Soudain l'artillerie française foudroie les têtes de colonnes ennemies. Devant autant de détermination, Brunswick donne alors le signal de la retraite. Un feu nourri va encore continuer quelques heures. Les Prussiens tentent encore une nouvelle attaque, mais la volonté et l'ardeur de l'armée française sont telles, que Brunswick capitule une seconde fois, abandonnant le champ de bataille.
La bataille qui sauva la Révolution et changea le cours de l'histoire
La bataille de Valmy est qualifiée par les historiens de “canonnade” car elle fit relativement peu de victimes : 300 morts côté français et 184 côté prussiens. Mais elle eut des conséquences considérables dans toute l'Europe, réaffirmant la suprématie de l'armée française. Grâce à elle, la première armée de l'époque, celle des Prussiens, a lâché pied devant une jeune nation en armes. La Révolution était sauvée ! Le lendemain de cette victoire, à Paris, le 21 septembre, la Convention nationale proclame la République.
1792 : 20 avril Louis XVI déclare la guerre à l'Autriche
1792 : 20 septembre bataille de Valmy
1792 : 21 septembre proclamation de la République
Le saviez-vous ?
Dans l'armée du duc de Brunswick, il y avait le duc de Weimar qui était souvent accompagné d'un ministre de marque, le plus célèbre écrivain allemand : Goethe, auteur des “Souffrances du jeune Werther”, qui a fait pleurer l'Europe entière. Tout en suivant la campagne, Goethe écrivait la nuit de nombreuses notes. Il résumera la Bataille de Valmy, d'une formule mémorable : “De ce lieu, de ce jour commence une ère nouvelle dans l'histoire du monde, et vous pourrez dire : j'y étais.”
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