Jean-Baptiste Treilhard - Argent BE
Descriptif- Métal
- Argent 800 ‰
- Qualité
- Belle Épreuve
- Diamètre
- 30 mm
- Poids
- 9,50 g
- Tranche
- Lisse
- Livraison
- Sous capsule
Description
Jean-Baptiste Treilhard 1742-1810
Homme politique, juriste et diplomate, Jean-Baptiste, comte Treilhard, naît le 3 janvier 1742 à Brive-la-Gaillarde. Fils d’un notable, il devient avocat au Parlement de Paris en 1761. À la fin du règne de Louis XVI, il acquiert une prestigieuse renommée, grâce à son éloquence et à la qualité de ses plaidoiries. La Révolution française va être à l’origine de son entrée en politique et il va en devenir l’un des principaux acteurs. Son tact et son sens de la diplomatie vont lui permettre d’échapper à la Terreur et au destin tragique de la plupart des révolutionnaires.
Jean-Baptiste Treilhard est élu député du Tiers-État à Paris, lors des États généraux de 1789. Il fait aussi partie du Comité ecclésiastique, favorable à la suppression des ordres religieux et à la restitution de leurs biens à la Nation. Il participe à l’élaboration de la Constitution civile du Clergé. Le 20 juillet 1790, Jean-Baptiste Treilhard est élu Président de l’Assemblée nationale constituante. En tant que premier magistrat, il préside la Convention nationale pendant le procès de Louis XVI, du 27 décembre 1792 au 10 janvier 1793. Il figure parmi ceux qui votent la mort de Louis XVI, “avec sursis et sans appel”.
En 1793, Jean-Baptiste Treilhard est exclu du Comité de salut public par les Montagnards hostiles à sa réforme, où il fit voter : “ le bannissement des émigrés ”. Une prise de position qui lui vaut d’être emprisonné. Libéré, le 31 juillet 1794, Jean-Baptiste Treilhard réintègre le Comité de salut public. Il participe alors à l’élaboration du Traité de Bâle et aux négociations concernant l’échange de Madame Royale, Marie-Thérèse Charlotte, fille de Louis XVI, contre les conventionnels détenus en Autriche, parmi lesquels se trouve La Fayette. À partir de 1796, Jean-Baptiste Treilhard reçoit les honneurs du Directoire : il est nommé ambassadeur à Naples, puis ministre plénipotentiaire au congrès de Rastatt en 1797, Président du Conseil des Cinq-Cents et membre du Directoire, du 24 août au 27 novembre 1798. Il sera chargé de différentes missions diplomatiques en France et à l’étranger : à Lille, où il négocie avec les Anglais, à Naples et en Allemagne.
Sous le Consulat et l’Empire, les qualités diplomatiques, juridiques et politiques de Jean-Baptiste Treilhard sont également très appréciées. Le Premier Consul Bonaparte, futur Empereur Napoléon Ier, voit en lui un précieux conseiller. Le 4 avril 1800, il est nommé vice-président du tribunal d’appel de la Seine et en devient président 2 ans plus tard. Il préside au Conseil d’État et en 1802, il participe à la rédaction des Codes Napoléon (Civil, Criminel, Commerce). L’Empereur le fait Grand officier de la Légion d’honneur en 1804 et lui donne le titre de comte de l’Empire en 1808. En 1809 Napoléon le nomme ministre d’État, poste qu’il occupera jusqu’à sa mort le 5 décembre 1810. En prestigieux dignitaire du 1er Empire, Jean-Baptiste Treilhard est inhumé au Panthéon de Paris.
1742 : Naissance de Jean-Baptiste Treilhard à Brive-la-Gaillarde.
1790 : Jean-Baptiste Treilhard est élu Président de l’Assemblée nationale constituante.
1810 : Décès de Jean-Baptiste Treilhard à Paris.
Le saviez-vous ?
Jean-Baptiste Treilhard était très attaché aux vertus du travail pour la réinsertion des condamnés. Dans le code d’instruction criminel de 1808, il écrit : “ […] Essayons de fermer les sources de la corruption ; que les règles d’une morale saine soient appliquées ; qu’obligés à un travail qu’ils finiront par aimer, les condamnés y contractent l’habitude, le goût et le besoin de l’occupation. ”
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